top of page

Journal de bord de la journée du vendredi 1er décembre

  • Henry, Quentin P., Léa
  • 12 févr. 2018
  • 6 min de lecture

- 8 H 00 : Alors que Léa était en train de courir partout pour amener son scooter au lycée et être à l’heure pour le départ du bus, les garçons eux, s’arrachaient les cheveux en espérant qu’elle arrive bientôt tout en sachant que la prof avait précisé à peu près dix fois qu’on devait être à l’heure ce matin-là.

- 8 H 05 : Léa toujours pas présente sur le parking des bus, Quentin en panique lui passe un coup de fil.

- 8 H 06 : La retardataire arrive enfin, soulagement pour les garçons qui ne pensaient jamais la voir arriver.

- 8 H 15 : Actuellement – 8000 °C, on était tous en train de se geler quand la prof fait signe qu’on va faire l’appel avant de monter dans le bus, un soulagement pour toute la classe qui commençait à ne plus sentir ses doigts de pieds.

- 8 H 16 : Léa est la première à être montée dans le bus car c’est la première par ordre alphabétique. Elle s‘est assise au fond du bus mais pas complètement de sorte à pouvoir laisser de la place à Henry et Quentin qui avaient donné leurs consignes avant qu’elle monte dans le bus.

- Trajet Marmande-Bordeaux : Tous les trois étaient en pleine réflexion sur le sujet qu’ils allaient choisir pour le travail à rendre à la prof quand les garçons ont dit à Léa qu’ils préféraient prendre le récit de la journée passée parce que c’était plus simple à faire. Sur le trajet tout allait bien quand tout à coup, les filles qui occupaient les places de derrière se sont mises à mettre des musiques de Colonel Reyel qui datent de 2009 et à les chanter à haute voix dans tout le bus. Tout le reste des groupes de la classe se sont retenus pour ne pas sauter sur celui possédant le téléphone qui permettait de choisir les musiques et de le jeter par la fenêtre du bus.

- 9 H 45 : Enfin arrivés aux tribunes de la presse, les garçons et Léa pensaient tous trois qu’ils allaient s’arracher les oreilles afin de ne plus entendre les musiques que mettaient les filles du fond. En suivant le premier débat sur la question suivante : ‘’ Le monde est-il devenu plus pacifique ? ‘’ Ce débat était très intéressant car il a évolué avec des personnes qui sont très intéressantes et qui possèdent beaucoup de savoir comme Alain Juppé. Au début tout le monde était très attentif quand Henry eut tout d’un coup la superbe idée de faire un dessin de l’intérieur de l’amphithéâtre afin d’apporter une petite touche originale au travail à rendre. Quentin et Léa étaient ravis qu’il le propose car ces derniers n’ont pas vraiment de talent pour le dessin et pour ce que Quentin appelle plutôt le coloriage.

- 11 H 30 : Fin de la conférence, tout le monde se précipite pour sortir de l’Amphithéâtre pour rejoindre la sortie. Tout le monde avait très hâte de manger le délicieux repas froid fourni par le lycée ou plutôt de déguster celui qu’ils avaient tendrement réclamé à maman la veille. A la sortie du bâtiment, tous ont craint de perdre de nouveau leurs doigts de pieds. Les profs avaient donné quartier libre jusqu’à 14 h 00 et il était impossible pour les trois lycéens et pour le reste de la classe de rester dans le froid aussi longtemps. Alors les garçons et la seule fille du groupe ont cherché un endroit pour s’asseoir. Manque de bol, il avait plu la veille et tous les coins où on pouvait s’asseoir étaient mouillés ou déjà occupés. Bref ils ont fait trois fois les alentours des tribunes pour au final retourner manger dans le hall qui était à l’intérieur et au chaud.

- 12 H 00 : Le repas a été aussitôt sorti, aussitôt englouti et en l’espace d’un quart d’heure ils avaient tous trois fini de manger. Sachant que Quentin est un adolescent hyperactif puisqu’il est incapable de passer plus de deux heures assis sur une chaise et que le prochain débat était deux heures plus tard, il a trainé ses deux camarades faire un tour dans la ville. Manque de bol, habitant tous les trois dans la campagne la plus perdue de Marmande et ayant l’occasion de mettre les pieds à Bordeaux à peu près deux fois par an, ce n’était pas simple de savoir se repérer dans une ville pareille. Henry étant aussi Londonien que Léa et Quentin sont Marmandais, voulait essayer de prouver aux deux autres qu’il connaissait le chemin pour aller vers le centre-ville. Entre Quentin qui le contredisait toutes les deux minutes en hurlant qu’il fallait aller à droite quand l’autre disait qu’il fallait aller à gauche, et Léa qui les suppliait de s’arrêter dans un bar pour aller aux toilettes et boire un café pour se réchauffer, la balade n’était pas triste.

- 13 H 00 : Les garçons se sont enfin mis d’accord sur le chemin à prendre mais ont changé de destination et voulaient rejoindre le miroir d’eau, Léa commençait à perdre patiente et à essayer de les trainer de force dans un café, c’était sans succès jusqu’à ce qu’elle prenne la décision de pousser la porte d’un café et que les garçons ayant reçu pour consigne de ne pas laisser quelqu’un tout seul la suivent contre leur plein gré.

- 13 H 30 : La pose toilette enfin faite et le café enfin bu, l’équipe des trois mousquetaires ou plutôt des trois bras cassés reprirent leur chemin pour se rendre au miroir d’eau qui devait se trouver à cent mètres du fameux café.

- 13 H 45 : Léa en panique car la prof avait donné rendez- vous à 14 h 00 et ayant constaté que le trajet de l’aller avait demandé aux garçons énormément de temps et de concentration et qu’il fallait maintenant se souvenir du trajet, était déjà en train de chercher une excuse en béton armé à annoncer à la prof qui avait menacée de déclencher l’alerte enlèvement si on n'était pas aux tribunes à 14 h 00 précise, ce que les trois lycéens trouvaient un peu absurde. Quentin avait cependant certifié à Léa qu’ils seraient rendus au lieu de rendez-vous bien avant l’heure car le miroir d’eau était tout près et qu’ils n’emprunteraient pas le même trajet qu’à l’aller.

- 13 H 59 : Les trois lycéens ont eu du mal mais ont réussi à arriver à temps, même si le ‘’ largement’’ qu’avait utilisé Quentin n’était pas trop le terme propice.

- 14 H 00 : Deuxième débat cette fois- ci sur les guerres de religions au XXIème siècle. Débat très intéressant selon Henry et Léa mais qui ne l’était certainement pas assez pour le troisième qui s’est endormie trente minutes après le début du discours.

- 15 H 00 : Henry s’apprête à apporter la touche finale au dessin commencé le matin. Quentin était toujours plongé dans ses rêves les plus profonds et Léa tentait désespérément de le réveiller.

- 15 H 45 : l’heure était venue pour le bus de repartir, les trois lycéens reprirent les mêmes places que celles choisies le matin.

- Trajet Bordeaux-Marmande : Toujours animé par la musique des filles du fond, le trajet s’est tout de même fait plus tranquillement car tout le monde était un peu épuisé de sa journée.

- 16 H 45 : Arrivée aux portes de Marmande, une seule question planait dans l’esprit du groupe du fond, Quentin allait-il réussir à prendre son bus qui partait à 17 H 10 ou devrait-il attendre dans le froid le bus suivant qui partait à 18 H 00 ?

- 16 H 59 : Tout l’arrière du bus était en panique et Léa n’avait qu’une seule option pour que Quentin n’attende pas dans le froid : le ramener en scooter, chose qu’il déteste car il préfère conduire qu’être passager. Il faut dire que la chance n’était pas vraiment de son côté puisqu’à chaque fois on avait le droit à tous les feux rouges de la ville.

- 17 H 05 Quentin commençait à avoir de véritables bouffées de chaleur, Léa transpirait également car elle devait se rendre à Ascain pour l’un des concours les plus importants de sa saison 2017.

- 17 H 08 : Il ne restait plus que le tour de l’arrêt de bus à franchir pour atteindre le parking. Panique à bord, Quentin a eu le temps de faire 50 crises cardiaques.

- 17 H 10 : Le bus met le frein à main et là c’est panique à bord, Quentin se jette sur son bus qui venait tout juste de partir mais qui, par chance était bloqué par les embouteillages. Ouf, c’était l’occasion de supplier le chauffeur de lui ouvrir, Léa ayant vu la scène s’est précipitée sur son scooter afin de rejoindre Casteljaloux, Henry lui était paisiblement en train de descendre du bus étant donné qu’il n’était pas pressé.

- Bilan de la journée : Une sortie super intéressante et une fantastique entente du trio, des débats très intéressants et riches en vocabulaire malgré le fait que Quentin en a profité pour finir sa nuit. Même si Léa a embêté tout le monde pour boire son café, qu’Henry n’en pouvait plus de Quentin et de Léa qui ne faisaient que se taquiner et qui avaient envie d’abandonner les deux, et que Quentin ait failli mourir d’une cinquantaine de crises cardiaques.

 
 
 

Comments


bottom of page