Luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire

Le 16 octobre 2017, s'est tenue la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. Le ministre de l'agriculture et de l'alimentation se sont rendus à Rome pour la journée mondiale de l'alimentation (JMA). Un pacte a été établi afin de limiter le gaspillage alimentaire à partir d'aujourd'hui jusqu'à 2020.

Il faut savoir qu'un tiers de la nourriture est gaspillé dans le monde. Le gaspillage alimentaire représente en France 10 millions de tonnes de nourriture consommable jetées chaque année, soit 18 milliards de repas gaspillés. En France, cela génère entre 20 et 30 kg de déchets par an et par personne, ce qui représente 10 milliards d'euros, soit environ 159 euros par an et par personne. 750 000 tonnes de nourriture sont jetées par la grande distribution, 1,8 million de tonnes par les cuisines et restaurants et 2 millions de tonnes par les ménages.

Ce sont en grande majorité les légumes qui sont gaspillés environ 25%, 18% de fruits, 15% de pain, 13% de plats cuisinés, 29% de produit laitier, viande, poisson, produits secs (pâtes, riz...), boissons …

Le gaspillage alimentaire est dû à plusieurs choses, mais surtout à la perte de la valeur monétaire symbolique de l'alimentation, par rapport aux autres dépenses.

Les conséquences sont énormes sur le plan environnemental mais aussi économique et social.

1 milliard de personnes dans le monde souffrent de malnutrition ou de sous nutrition. En France même, 1 personne sur 10 a du mal à se nourrir. Sans cet immense gaspillage alimentaire, il serait possible de nourrir toute l'humanité.

Le gaspillage alimentaire pollue aussi. En effet, lors de la production de ces denrées, des ressources ont été utilisées comme l'eau ou les machines industrielles qui ont permis la transformation du produit. Ces machines ont consommé de l'électricité, etc...

Pour diminuer le gaspillage, producteurs, industriels, commerçants et consommateurs peuvent agir. Il existe déjà quelques solutions pour les fruits et les légumes comme le glanage par exemple, le don de fruits et légumes qui ne correspondent pas aux critères industriels ou qui sont abimés.

Des chercheurs innovent dans la conception d'emballages qui permettraient de mieux conserver les aliments. Des magasins vendent moins cher les produits dont la date limite de consommation (DLC) est proche. Des supermarchés sont en partenariat avec des associations qui récupèrent les invendus et les redistribuent aux personnes qui en ont le plus besoin.

Il faut donc ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre, acheter ce dont on a vraiment besoin, même si l'on a peur de manquer ou que les publicités nous incitent à acheter davantage. Il faut surveiller les dates limites de consommation, afin de ne pas gaspiller de nourriture. Quand on est au restaurant, on pourrait rapporter ce que l'on n’a pas mangé avec l'astuce du doggy bag (ce n'est pas très pratique au lycée, je le reconnais). Il faut se servir en quantité raisonnable. On peut cuisiner aussi les restes de plats pour en faire de nouveaux, comme le pain perdu par exemple.

Source : http://agriculture.gouv.fr/antigaspi

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