Drame au Classic Festival Nogaro 2017
- Léa
- 16 oct. 2017
- 2 min de lecture
En 1952, Robert Castagnon, passionné d'automobile et de vitesse, décide de créer l'Association Sportive de l'Armagnac, il fonde alors Nogaro, un circuit de course dans le Gers. Nogaro est vite devenu un lieu incontournable pour les pilotes comme les spectateurs passionnés. Plus de 20 compétitions sont organisées chaque année. Notamment la coupe de Pâques, au mois d’avril, qui est une course de voitures modernes, les championnats de France moto, au mois de mai, le grand prix Camion au mois de juin, ou encore le grand prix historique, une course de vieilles voitures au mois de septembre. Ces quatre grandes compétitions attirent entre 15 000 et 40 000 spectateurs à la journée.
Le week-end des 7-8 octobre, sur le circuit Paul-Armagnac de Nogaro, a eu lieu le Classic Festival 2017, un rassemblement de vieilles voitures et de vieux avions qui se tient chaque année à cette même date. Avec plus de 19 000 personnes sur l'ensemble du week-end, 1 035 voitures sur les paddocks, 277 en piste, bon nombre d'exposants, 7 vachettes, des dizaines d'heures d'ensoleillement, 50 avions de collection, 500 voitures pour la parade, 120 voitures pour le Tour Gascon dans la campagne Gersoise, 28 musiciens... l'ensemble du Circuit de Nogaro a fait un bond dans le passé pour le plus grand plaisir des passionnés. La journée du samedi s'est déroulée dans l'ordre et dans une quasi-perfection, jusqu'à ce moment dramatique aux alentours de 14h15, le dimanche qui a bouleversé l'ensemble des personnes présentes. Un ULM a connu un problème technique au décollage qui a provoqué sa chute, entraîné la disparition de son pilote et blessé très grièvement son passager. Les mots ne seront jamais suffisants en ces circonstances. Le passager en question est sorti de l’ULM couvert de flammes. Les mots ne seront jamais suffisants en ces circonstances. Le président du circuit n’a pas souhaité dévoiler l’identité des victimes par respect envers leurs familles.
Faisant partie du STAFF MOTUL lors de ce week-end et étant présente lors de ce terrible accident, j’ai choisi de présenter ce sujet car il me tenait à cœur. Etant pilote sur ce circuit dans la catégorie moto, je considérais ces pilotes d’ULM comme des collègues faisant partie de la famille des pilotes de Nogaro. Par conséquent, même en possédant des photos de ce drame, je ne les publierai pas par respect envers les familles des victimes qui ont préféré que les photos ne soient pas médiatisées, ainsi que par respect pour eux. Malheureusement, ce genre d’événement nous rappelle à tous que nous ne sommes jamais hors de danger, que rien n’est jamais acquis. Ce sont des évènements pour lesquels on ne peut rien dire et contre lesquels nous ne pouvons rien.

Σχόλια